Nom : Saeki
Prénom : Erina
Surnom : Eri (pour les intimes)
Date de naissance : 04/06/1992 (18 ans)
Origine : Japonaise
Orientation sexuelle : Hétérosexuelle
Etat psychologique : Mythomane et légèrement sadique
Délits (s'il y en a eu) : Rien de bien grave
Physionomie :
Des cheveux bruns coupés au carré. Des yeux d'un bleu profond, si profond qu'on pourrait, il paraît, y voir l'océan. Une peau claire et lisse, presque semblable à celle d'un bébé. La plupart du temps, un sourire malicieux dominant l'ensemble de son visage. Taille moyenne, poids moyen, rien à signaler de ce côté-là.
Il s'agit d'Erina, charmante jeune fille de 18 ans dont l'apparence et l'allure inspireraient à quiconque la plus grande fascination mais aussi la plus grande confiance. Le plus drôle chez elle, c'est justement ce physique attrayant, innocent qui contraste affreusement avec sa personnalité immorale. On dit que beauté intérieure et beauté extérieure sont deux facettes bien distinctes, deux éléments différents dans la composition d'un être. Pour Erina, la première trompe cruellement les gens qui l'entourent et la seconde assujettit du mieux qu'elle peut.
Vêtements :
Erina aime la mode. Aussi, elle passe souvent des heures à faire du shopping en quête de tenues extravagantes. Robes, mini jupes, bustiers, chemisiers, tout y passe, pourvu que ça l'embellisse au maximum Elle attache également énormément d'importance aux accessoires, que ce soit les bijoux ou les sacs à mains, tout doit être parfaitement accordé à sa tenue.
Caractère :
Erina est ce que l'on pourrait appeler une « sadique émotionnelle ». Sadique, comme l'entend la définition : recherche de plaisir dans la souffrance ; Émotionnelle dans le sens où son domaine de prédilection n'est autre que le cœur et les sentiments. Blesser physiquement n'est pas assez subtile à son goût. Parvenir à ravager l'intérieur est beaucoup plus intéressant. A ce titre, Eri est une personne qui souhaite avant tout s'amuser. A ses yeux, la vie n'est qu'un vaste échiquier sur lequel de nombreux pions sont mis à disposition afin de satisfaire des joueurs. Autre élément important à noter : Erina est une adepte des mensonges en tout genre, petit ou gros, mentir est pour elle, encore et toujours, un moyen de s'amuser. Mais si l'on regarde plus en profondeur, c'est avant tout un besoin, une manœuvre qu'elle emploie pour rendre sa vie plus intéressante.
Particularité :
Possède une collection impressionnante de lunettes de soleil. Quand l'été arrive, c'est presque un défilé de lunettes qui s'opère. Chaque paire a une signification. Il s'agit de trophées qu'elle aura obtenu au gré de se victimes. Elle aime donc arborer ses petits trésors mais elle est la seule à en connaître la réelle signification.
Son seul amour est le piano, qu'elle pratique depuis l'âge de onze ans.
Histoire :
Erina vient d'une famille tout ce qu'il y a de plus banal. Un père employé dans une très grande entreprise, une mère au foyer excellant en tant que tel, tous les deux très amoureux l'un de l'autre malgré le temps qui passe. Un frère plus âgé de quelques années, très populaire au lycée. Une maison avec un grand jardin et un chien qui aboie sans cesse pour prévenir de l'arrivée d'un invité. Des vacances en famille à l'étranger une fois par ans. En résumé, un tableau sans zone d'ombre, un bonheur idyllique, quasi illusoire. Toute la ville connaissait les Saeki, réputés pour renvoyer l'image de la famille modèle. Erina, quant à elle, n'échappait pas au stéréotype. Physique avantageux, excellents résultats à l'école, un réel talent de pianiste, appréciée de ses camarades, serviable envers ses voisins. Plus tard, toute la ville se souvenait du cas Saeki Erina.
Inconsciemment, ses parents aimaient entretenir ce cliché, le cultivant de jour en jour pour que jamais il ne puisse perdre son éclat. Mais contre toute attente, il se fissura progressivement avant de finalement voler en éclat le jour où la jeune fille se rendit compte que sa vie était loin de celle qu'elle souhaitait avoir. La révélation eut lieu comme ça, en se réveillant un petit matin. Dès lors, personne n'aurait pu décrire ce qui se passait dans la tête d'une fille pourtant si rangée dans le passé. Ce caractère lisse, beau, parfait de son existence lui donnait désormais envie de vomir. L'impression de suivre des critères prédéfinis, de ne pas se sentir à sa place, d'être un vulgaire mouton censé suivre un chemin indiqué. C'est à partir de ce moment-là qu'elle se mit à mentir. Au commencement, rien de bien méchant. De petites affabulations par ci par là. Mais au fur et à mesure que le temps passait, les faussetés grandissaient. Pour pouvoir toucher du bout des doigts des vies imaginaires, rêvées, il fallait aller toujours plus loin. Pour se divertir le plus possible, il n'y avait plus aucune limite. Le jour où elle brisa un premier cœur se révéla extrêmement intense. Erina ne s'était jamais sentie aussi satisfaite qu'en jouant avec les sentiments d'autrui. C'était comme si elle n'avait pas jamais réellement vécu auparavant.
Au lycée, elle commença les paris, un cercle infernal où l'enjeu était simple : il suffisait simplement d'être la meilleure en toute circonstance. A ce titre, tous les coups étaient permis, même si cela impliquait d'utiliser son physique. Erina devint bien vite « la fille aux lunettes de soleil », car pour chaque pari, chaque victime de sa séduction, elle gardait une paire de lunettes de soleil en guise de trophée. Assez curieux, je vous l'accorde. Ainsi s'écoulèrent quelques années. Erina collectionnait les conquêtes et gagnait les défis. L'ennui est pourtant un adversaire coriace qui se mit à repointer le bout de son nez assez rapidement. Briser des cœurs de lycéens, ça ne l'amusait plus du tout.
La hasard fit qu'elle rencontra un homme marié qui réveilla ses instincts de joueuse et lui apporta un défi beaucoup plus gros. Il ne connaissait rien d'elle, parce qu'Erina lui mentait en permanence sur sa vie, sa personnalité, son âge, en gros : qui elle était vraiment. Elle eut une brève liaison avec lui, jusqu'au jour où elle lui posa un ultimatum. Dans la vie, il fallait choisir, sa maîtresse ou sa femme. C'était quitte ou double, jamais l'adrénaline n'avait été aussi forte dans les veines d'Erina. Le résultat tomba : il demandait le divorce. Satisfaite, Erina se contenta d'emporter des lunettes de soleil rouges, reflet de sa plus grande victoire, avant de ne plus lui donner signe de vie. Mais l'homme, ravagé par l'amertume d'avoir été dupé aussi facilement par une petite gamine prétentieuse, ne la quittait plus d'une semelle. Il s'était mis à la suivre, notant chacun de ses mouvements et déplacements. Bien entendu, les parents de la miss furent rapidement au courant de toute l'histoire.
Au début, ils refusèrent de se rendre à l'évidence : leur fille si parfaite ne pouvait pas être la créature dépravée, vicieuse, peut-être même folle décrite par cet homme qui avait débarqué chez eux sans prévenir. Une créature qui s'amusait au travers du malheur des autres. Finalement, Mr et Mrs Saeki décidèrent d'affronter la vérité et de prendre les choses en main afin de sauver leur fille d'un comportement dépravé qu'ils jugeaient abominable. Ils l'envoyèrent donc dans un établissement spécialisé pour les jeunes en difficulté. Erina, quant à elle, accepta la « sentence », ne voyant là qu'une énième possibilité de s'amuser. « Ici ou là-bas, ça n'a pas vraiment d'importance » avait-elle alors murmuré pour elle-même.
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