Epilogue d'une soirée [PV Reiko] [Love Scene]

Bras dessus, bras dessous, ils s'étaient dirigés en silence vers l'appartement de Kato. Qui n'y croyait pas vraiment. Un peu lorsque l'on se réveille, que l'on se souvient d'avoir rêvé. Puis après, on se réveille totalement et tout s'envole. La réalité reprend le dessus. Kato espérait sincèrement que ce n'était pas le cas. Mais il préférait ne rien dire, de peur de gâcher l'un des instants les plus... Agréables qu'il ai connu depuis bien longtemps.

Une fois arrivés devant chez lui, Kato ouvrit la porte à Reiko et la laissa entrer en premier. Son appartement avait toujours la même organisation. Ou plutôt, aucune organisation. La plupart des choses étaient encore dans des cartons. Mis à part ses affaires de toilettes, rangées dans la salle de bain, ses habits, éparpillés un peu partout dans l'appartement. Un cendrier trônait sur la table basse du salon ainsi qu'un paquet de cigarette entamés. Effectivement, un peu de ménage aurait été le bienvenue, réellement. Et pour une fois, Kato pensa vraiment qu'il aurait du le faire. Il s'avança et regarda son appartement, gêné.

"Je ne m'attendais pas à de la visite, en fait... Enfin, assieds-toi, je t'en prie."

Il haussa les épaules et se dirigea vers la cuisine. Il y avait une ouverture vers le salon au niveau du bar, ce qui permettait à Kato de faire le café tout en jetant un coup d'oeil à Reiko de temps à autre. Une fois le café préparé, il se dirigea vers le salon et s'assit sur le canapé, posant les tasses sur la table basse. Il jeta un coup d'œil à Reiko et alluma une cigarette. Une fois bien installé, il lui sourit, tout en fumant.

"Je suis pas un expert du café malheureusement. Enfin..."

A court de mots, littéralement. Il se contenta de fumer et passa une main dans ses cheveux, priant pour que Reiko ai plus d'esprit que lui à cet instant.

Il sourit, sûr que ce compliment n'en était pas vraiment un. Parce que ce café n'était pas des plus agréables. Médiocre ou presque. Mais ce n'était que secondaire tout ça. Ils en étaient conscients tout deux. C'était une caresse ce baiser. Enfin du moins, Kato ne voyait pas d'autre métaphore possible.

La clope d'après repas, le bonheur de boire après un effort physique intense, le soulagement de savoir qu'une personne à laquelle on tient va bien, la satisfaction de savoir par quelqu'un d'autre qu'on existe... Tant de chose en un seul et unique baiser. L'alcool, la drogue, ce n'était quasiment rien face au désir qui balayait tout cela aussi vite qu'un ouragan. Ce n'était rien comparés aux lèvres de Reiko sur les siennes. La chaleur qu'elle dégageait et le sentiment de solitude de Kato qui s'estompait progressivement.

La savoir tout contre lui, c'était un autre réconfort, plus calme, plus modéré, encore bien plus tentant que le désir en lui-même. Il se laissa aller et berça Reiko qu'il enlaça étroitement. Progressivement, sa main alla du canapé à sa jambe, puis se posa sur sa cuisse. Une autre de ses mains posa sa cigarette à présent inutile dans le cendrier puis attrapa son visage, se posant doucement sur sa joue. Un regard franc et doux était face à lui et il se sentait plus que désarmé face à cela. Aucune fuite possible devant ses yeux là. La main qui était sur la cuisse de Reiko se libéra et attrapa sa tasse. Il la posa d'un geste machinal sur la table puis la reposa sur sa cuisse. Lentement, ils glissaient tout deux sur le canapé. Kato sentit cette proximité plus qu'aucune autre qu'il aurait alors put sentir et cela le fit frissonner. Un sourire timide se dessina sur ses lèvres puis lentement il se pencha vers le cou de Reiko. Cette odeur n'était peut être pas celle du paradis mais du moins devait s'en approcher. Il l'embrassa, encore et encore, ce cou. Mais sa bouche voulait plus que cela. Ses lèvres s'approchèrent de celle de Reiko tandis que sa main remontait sur son ventre.

Les mains de Reiko sur sa peau. C'était indéfinissable. La sensation que cela procurait à Kato, de savoir qu'elle ressentait la même chose que lui, la même impatience, la même fébrilité. Les jambes de Rei l'emprisonnaient mais jamais prisonnier n'avait été plus heureux que Kato à cet instant précis.

Il commençait à avoir le tournis et les baisers de Reiko dans son cou n'arrangeaient rien. Enivrants à souhait. Ces caresses, ces baisers... Kato releva la tête et soupira d'aise. Mais cette pause fut de courte durée. Il n'avait pas seulement envie de prendre du plaisir entre les bras de cette femme. Il voulait également lui en donner. Il n'attendait qu'une chose, qu'elle s'abandonne totalement à lui.

D'une main, il releva son visage et l'embrassa rapidement. Un baiser volé aurait été une bonne définition. Puis sa bouche ainsi que sa langue se baladèrent le long de son cou, puis de sa clavicule. Ses deux mains caressait les flancs de la jeune femme puis soulevèrent lentement son haut jusqu'à ce que la jeune femme se retrouve en soutien-gorge. La bouche de Kato descendait de plus en plus jusqu'à enfin attendre son décolleté, qu'il embrassa encore et encore. L'une de ses mains, qui caressait son ventre remonta lentement jusqu'à emprisonner un sein. Les mains de Kato tremblaient légèrement, de désir probablement. De peur également. Il avait l'impression de perdre la raison, toujours un peu plus à chaque seconde qui s'écoulait.

Cette sensation d'abandon était grisante. Le contact de la peau de Reiko sur la sienne était électrisant. Elle semblait plus pressée que lui mais il devait admettre que ce n'était pas facile d'être doux quand une telle passion vous prenez aux tripes à ce point là. Il se redressa doucement, asseyant Reiko sur ses genoux par la même occasion. Il attrapa ses cuisses et la souleva en même temps qu'il se leva. Elle entoura ses jambes autour de lui et les mains de Kato se posèrent sur ses fesses. Il continua de l'embrasser tout en avançant vers sa chambre.

Une fois face au lit, Kato y déposa Reiko. Il lui sourit et s'accroupit face à elle. Il commença à embrasser son mollet, puis l'intérieur de sa cuisse. Il s'arrêta quelques instants pour faire glisser sa jupe le long de ses jambes. Il l'envoya valser dans un coin de la chambre puis sa bouche reprit son expédition. Lentement, il laissa sa langue naviguer sur ce superbe corps. Des cuisses, il passa au ventre puis enfin à sa douce poitrine qu'il embrassa avec fougue. Reiko était à présent presque nue, une unique intruse demeurait. Kato se leva et enleva rapidement son pantalon, n'ayant plus la patience d'attendre que Reiko le fasse. Il colla son corps à celui de Reiko et l'embrassa de façon plus rude, presque violente tandis qu'une de ses mains caressait sa cuisse, remontant progressivement plus haut...

Kato sentait la main de Reiko descendre le long de son ventre. La totalité de ses muscles se contractèrent au fur et à mesure de cette descente puis enfin, la main de Reiko caressa son sexe avec beaucoup de douceur, à travers le tissu de son boxer. Un son rauque s'échappa de la gorge de Kato tandis qu'il fermait les yeux à ce contact. Enfin, la main de Reiko franchit l'ultime barrière et commença un mouvement de va et vient. Le souffle court, Kato plongea sa tête dans le décolleté de Reiko puis sa bouche se dirigea vers l'un de ses seins, dont il mordit l'extrémité avec une impatience perceptible.

Le plaisir qu'il ressentait était enivrant et il se sentait partir à chaque mouvement de la main de Reiko. Mais il voulait également lui faire ressentir cette sensation. Aussi, lorsque sa main s'arrêta, sa bouche embrassa ses seins puis son ventre et enfin se dirigea beaucoup plus au nord. Il passa chacun de ses bras autour de ses cuisses et entreprit d'embrasser la toison brune face à lui. Puis, sa langue se mit à la recherche du moindre endroit qui pourrait faire frémir de plaisir la jeune femme. Au fur et à mesure de cette découverte de l'intimité de Reiko, Kato sentait son excitation grandir jusqu'à en devenir pratiquement douloureuse.